dimanche 10 novembre 2013

24 octobre 2013, Lyon - Projet Vidrio à la mairie du 6ème - Hélène Moreau à L'Oeil de Boeuf - Eduard Ovčáček au Musée de L'imprimerie

Marathon vernissage en cette soirée du 24 octobre, un bon moyen de voir ce que vaut la ville de Lyon en comparaison à l'Alsace.

Mairie du 6ème, Projet Vidrio


Petite salle avec peu de gens. Le buffet est déjà installé, on observe tout ce qu'il y a de plus classique, chips, pâté en croûte. Le petit plus boisson : du kir. Classique mais efficace.

Etant donné nos antécédents avec Vidrio, on essaie de se faire discret, sachant qu'avec le peu de monde présent, on est vite repéré comme élément étranger. On arrive quand même à voler quelques photos pendant le discours du maire.
Sachant que deux autres vernissages nous attendent, on vide en hâte notre verre de kir, et repartons avec quelques chips dans les poches.

L'Oeil de Boeuf

On arrive en hâte à la galerie.
Trois personnes devant avec des canettes de bières à la main, on suppute que ce sont des amis de l'artiste. On fait un tour rapide du lieu, sans trouver aucune trace de buffet.
Grosse déception.
Nous repartons aussitôt.

Musée de L'imprimerie

Nous ne somme pas totalement sûres de notre info, mais en arrivant sur les lieux, un type de l'accueil nous dirige illico vers le 1er étage, "Les discours viennent juste de commencer". Bingo !
Nous traversons donc le musée pour nous retrouver devant une foule de 30 personnes qui entourent l'adjoint à la culture, le directeur du musée, l'artiste Tchèque et sa traductrice. On se dit qu'au vu de tous ces officiels, ça sent plutôt bon. Pourtant, nous avons beau balayer les lieux du regard, aucune trace de table installée, et encore moins de buffet.
Les discours s'éternisent pendant 45 minutes, pour au final, nous gratifier d'un "bonne exposition, bonne soirée". Nous ne sommes pas sûres d'avoir bien entendu, espérant encore avec ardeur trouver une table caché derrière un recoin, mais non. On se retient de crier au scandale, squattons encore une dizaine de minutes au cas où.
Mais nous sommes bien obligées de nous rendre à l'évidence, c'est un échec complet.
Tant d'officiels, de blabla pour ne rien avoir à se mettre sous le dent, c'est une incompréhension totale pour nous, on a jamais vu ça !

Nous croiserons plus tard un contact dans la rue, travaillant pour la ville de Lyon et les musées qui nous dira de ne rien attendre des vernissages des institutions ici. La biennale étant la seule exception.

Scandaleux.

Pour la peine, le petit vernissage Vidrio arrivera à grapiller un macaron, ayant été le seul à nous sustenter quelque peu. Ce soir, l'Alsace nous manque.




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