mercredi 10 novembre 2010

L'idée du Nord, TNS, 09 novembre

Qui dit pièce (géniale ceci dit) dans la petit salle, dit petit buffet dans la petit salle aussi.
Ce fut une première pour moi et pour les autres compères vernisquatteurs.
On s'attendait à tout, même à ce que le buffet soit tout simplement inexistant, mais finalement ce fut plutôt convenable, même si décevant par rapport aux autres premières TNS.
Au programme:
bouquet garni de légumes à croquer
mauricettes saucisson ou saumon ou pâté de foie
pains aux noix ( rassis dira Flanbanni )
petits toasts au fromage, saumon, crevette, œuf de lymphe (une première vernisquat)
bière météor, vin blanc et pas mal de choix pour les sans alcool: jus d'orange, jus de pomme, coca, carola.

Niveau bouffe la quantité est là.
GROS BEMOL : pas de dessert.

Petit buffet qui ne restera pas dans les annales mais fort bienvenu tout de même.

lundi 8 novembre 2010

Gereon Lepper - Chaufferie - octobre 2010


Version étudiant lambda: Un verre de vin blanc + trois curly par tête. Les tartes flambées et la bière sont payantes. Minable!

Version VIP: tartes flambées servies par 8 t-shirts et vin blanc apporté par le concierge. Conversation bilingue. Le chihuahua de l'artiste adore la flammekueche. Top!

CEAAC 29 octobre - Eclats


Première partie au musée de la minéralogie loupée par Vernisquat. On débarque au CEAAC où un mec pédale par terre en parlant de cristaux dépressifs. Curly et vin blanc imbuvable. Pas vu l'expo qui aurait peut-être relevé le niveau. Le buffet est un gros bide.

vendredi 5 novembre 2010

Festi festin 5 novembre


La lecture du 20 Minutes s'avère décidement passionnante ce 5 novembre. Un article sur le salon de la gastronomie au Wacken plus tard, Vernisquat déferle sur les lieux. ( la mascotte était là ! ) Pas de quoi aller au delà de l'apéro mais produits de überqualité. Vinaigres Dior, macarons Chanel, fromages YSL, champagne rosé et saucisson de canard, en dose homéopathique cependant. Vernisquat content mais non repu repart pique-niquer en ville.

Article dans le 20 Minutes du 5 novembre



Kim, Pierre, Claire et Bruno tiennent un journal de bord de leurs expériences de buffet.

Insolite - Des étudiants de l'école des Arts décoratifs jouent les pique-assiettes dans les vernissages...

Ils sont une dizaine d'étudiants des Arts déco à courir les vernissages. Attirés non pas par les expositions mais par les petits fours... Mercredi soir, Kim, Pierre, Claire et Bruno, 20 ans, avaient jeté leur dévolu sur l'Institut culturel Italien. « De la crème de cèpes, c'est original ! » remarque Bruno. « Je n'ai pas réussi à atteindre le bout de la table, ronchonne Claire, mais le parmesan c'est une bonne idée, ça cale vite ! » Quand à l'expo : « J'ai fait un petit tour », confie Bruno, concentré sur son sablé à la noisette.

Un blog avec des notes
Arrivés d'Amiens, de Bordeaux ou de la région parisienne il y a deux ans, ces étudiants ont été « hallucinés » par le nombre de vernissages à Strasbourg. « Toute cette abondance à portée de main, c'est un vrai remède contre la malnutrition des étudiants », s'amuse Pierre. Après un premier vernissage garni de kougelhopfs à la mairie, ils décident de créer un blog, sorte de journal de bord de leurs expériences buffets, plutôt que de déblatérer sur la qualité des expos. « C'était une blague entre nous, on pensait que ça resterait anonyme », explique Kim. « On déplace juste le débat. Tout a une dimension subjective, même le bretzel », ironise Bruno. Le but est de répertorier et comparer tout ce qu'il est possible de squatter en terme de repas gratuits. Et, après deux ans et une centaine de vernissages, ils commencent à sélectionner leurs attaques : « On ne veut pas manger des chips et on fuit les mauvais riesling, ça tape trop », confie Claire.

Ces gentils vernisquatteurs n'ont pas vocation à dénoncer. « En fait, nous faisons ce que tout le monde fait sans le dire. Pour preuve, on retrouve souvent les même gens, on connait même leurs habitudes alimentaires », relève Pierre. « On se déguise pour jouer dans le même théâtre que tout ceux qui se sapent pour venir manger une saucisse, mais nous ne nous sentons pas plus légitimes qu'eux. Et nous avons une règle d'or : le doggy bag est interdit ! », ajoute Kim. Avec une notation en nombre de cupcakes et des commentaires pas piqués des vers, « le blog pourrait permettre à certains de s'améliorer, imagine Claire, et, pourquoi pas, de créer une sorte de guide Michelin des vernissages strasbourgeois ! ». L'Institut italien, mis au courant, la joue très fair-play: « Si c'est un moyen de découvrir la gastronomie italienne, pourquoi pas ? »
Marie Druart

Les tops et flops

Les vernissages d'Arte sont indétrônables. Suivis de près par ceux de l'Opéra, de Würth et du TNS. Une mention spéciale au Maillon pour les soirées à thèmes. Les pires ? Les buffets de Stimultania et de la Chaufferie qui sont devenus payants.

Les 10 ans du prix Marcel Duchamp, 5 novembre 2010





Dépités. On pensait que pour une fois ils feraient un effort, mais non. Il doit y avoir du détournement de fonds là dessous.
Le vin blanc est bon, le kougloff aussi mais bon, c'est même pas la base. Les bretzels datent de l'invention de l'écriture. De l'endurance pour relever le niveau.
On est reconnus encore une fois, pouvons nous parler de célébrité?



Before a national anthem, Institut Culturel Italien, 3 novembre



C'est avec M.d. de 20 Minutes que Vernisquat passe le seuil de l'institut italien ce soir-là. Une demi meule de parmesan gît encore sur la table, on attrape au vol le dernier toast à la crème de cèpes. Chianti et vin blanc aident à déglutir les sablés à la noisette. Accueil charmant du staff (qui nous assimile peut-être à la journaliste). L'institut italien, à défaut de la quantité, constant dans la qualité. Pour le plaisir de lacérer le parmesan à même la meule et pour le frisson de la gloire :

Les rivières nous dressent, coiffeur Avila, 4 novembre 2010



On a cru à un plan loose au départ. En fait non.
On a craqué sur les bacs à shampoing remplis de glace et de bières "de luxe". Knacki ball moutarde et ice-tea, un petit parfum d'adolescence.
Dattes séchées, poivrons, cornichons et petits sandwichs.
Un buffet caractérisé par sa surface d'attaque extrêmement étendue. Et des coupes de cheveux de malade, le tout animé par Bernard Guetta.
C'était dépaysant, voir rafraîchissant, public plutôt hype et bobo.


Wissembourg, octobre 2010


Vin nouveau surprenant, apprécié, descendu, même par les filles. Pain surprise ou les végétariens luttent pour le fromage et les autres pour le saumon.
Raisin pas mal, et le vin blanc aussi, changeant.
Le lieu aidait pas mal, mais surtout, c'était la première fois qu'on était reconnus en public, joie ultime, ultra flatteur. On en pouvait plus.
L'expo était super, sponsor illustration à mort.
Le 3/5 est donc obtenu par les circonstances et la surprise.


barnizado !Olé !



Petite salle bien remplie pour admirer les photos de voyage d'un étudiant en Argentine.
Buffet maison donc bon:
cakes fait main
rosé

Le service était fait avec le sourire malgré l'invasion de l'endroit par les vernisquatteurs. Quelques uns étaient même un peu gênés pour s'empiffrer.
A noter également la concurrence déloyale d'Ilkirchien pistonnés par l'artiste.


--- à compléter ----


Amsterdam'sushi



Un an et demi plus tôt (mais on ne peut l'oublier), au coeur de la Venise du Nord, nous sommes en Juin. Le dédale des rues nous conduit à un... vernissage ! Au menu, ni bretzel ni knack, mais des sushis (l'artiste ni son oeuvre n'ayant aucun lien avec l'Asie).
En prime, quelques coupes de champagne pour faire glisser les saveurs exotiques.
Peu de concurrence sur le buffet grâce à l'artiste qui faisait une diversion "artistique" à travers une performance live de peinture dégoulinante.

Bilan très positif, l'effet de surprise aidant. Bémol: ni dessert, ni grosses quantités.