mardi 29 mars 2011

Première TNS "La panne". Mercredi 23 mars

Encore une première TNS, cette fois-ci dans le lieu habituel.
Après avoir vu la pièce ( avis mitigés ) nous attendons calmement à l'entrée où se prépare le buffet. Beaucoup d'habitués sont déjà là, vernisquat est ce soir là en comité moyen (5 personnes).
Quand tout à coup, une nana vient nous faire savoir sèchement que :
-" le vernissage est réservé aux journalistes et personnel "
Nous répondant calmement un petit 'oui', bâillonnant Pierre pour l'empêcher de s'exclamer
"Mais nous sommes en quelque sorte journaliste".
Après la surprise vient la colère, sachant que parmi tous les squatteurs nous sommes les seuls à nous faire réprimander. Qu'importe, nous résistons.
Alors que le buffet s'installe on l'observe aller avertir les serveurs en nous regardant du coin de l'oeil. Serions-nous privés de vin ?
Le buffet s'installe et commence, la nana toujours derrière le poteau nous espionne d'un oeil mauvais.
Les premiers tentent la diversion en passant sur les côtés du buffet, voyant que notre attaque ne provoque aucune réflexion nous nous relayons pour engloutir mauricettes et petits fours. L'espionne veille au grain, tourne autour de nous, nous bouscule quelquefois, espionne nos conversation, mais sans donner plus de suite.
Se sentir observé la bouche pleine n'est pas la chose la plus agréable, mais les serveurs semblent s'en foutre totalement.

Pour ce qui est du vernissage, le TNS reste (trop) classique, ou peut-être était-ce notre amertume qui nous fait moindrement apprécié ce que l'on nous propose. Au programme : mauricette jambon, pâte, saumon, fromage, petits fours divers, panier de légumes à croquer, et pour ce qui est des boissons coca (dans des bouteilles en verre), vin blanc basique, Météor, eau pétillante, jus de fruit. Je ne sais plus s'il y avait du vin rouge.
Nous attendrons un moment avant d'abdiquer, les desserts n'arriveront pas.

Ne serait-ce que pour l'accueil, nous décernons au TNS :



vendredi 18 mars 2011

Lancement d'Elle Alsace, Pavillon Joséphine,le jeudi 17 mars





Deux vernisquatteuses en pantalon de cuir et fourrure de lapin cherchent le bois,un verre à la main. Le pavillon Joséphine apparaît tel un mirage parmi les fourrés. Nous avons pris l'article de "elle" sur nous pour une invitation. Soirée privée, on se faufile discrètement à l'intérieur pour écouter la fin des discours en buvant un ricard, tout de suite ça passe mieux. On apprend que nous sommes les "vraies gens" du numéro, dixit la directrice. On aurait aimé être reconnues pendant la soirée par des lectrices, mais la couche de maquillage nous garantit l'anonymat.
A peine les discours finis, le buffet décolle: un mec poêle des coquilles st jacques dans un coin, qu'il accompagne d'un "bon appétit" d'usage et d'un risotto au champignons au poil, à déguster sur une assiette en bambou bio.
La grande salle de réception est bardée de tables abondantes en denrées panachées.
Les sushis, frais, très bons, avec une petite pince en bambou.
Des verrines, dont une avec un velouté au potiron à la texture prodigieuse, une autre avec une gelée d'agar-agar à l'ail (que seuls les aveyronnais peuvent apprécier), et une autre avec peut-être du caviar dessus mais on est pas sûres.
Des points relais tartines proposent soit pesto-magret de canard-fromage fondu, fameux, soit abricot sec-fromage fondu, c'est le "tasting pv"(pour reprendre une expression du journal).
Le stand promotionnel de champagne, fidélise à mort pendant la soirée, en plus il est bon.
Le stand, pastis whisky assure pour les durs, ça vaut un petit plus.
Pour les an-alcooliques, un autre stand riposte avec des smoothies home-made en live au kiwi.
Du monde mais la salle est suffisamment spacieuse, même pour le caniche du sous-directeur. Public hétéroclite, entre les femmes Elle et les femmes de PDG alsaciens sur leur 31. Un pianiste et un saxophoniste assurent la bande-son "mauvais film de cul glauque", dixit un contact.
Là, on planait déjà pas mal.
Puis la fontaine de chocolat s'ébranla, la décadence incarnée. Les chamallows, un peu cheap, mais les madeleines ad hoc, et les fruits pour garder la ligne.
Des macarons délicats, des verrines au spéculoos à tomber, et plus personne au créneau.
On trouve même une clope à la sortie.
Là, c'est le 5/5, tant pour l'ambiance, le service, que pour la diversité et la profusion mémorable.



Les artistes voyageurs au Consulat suisse, le jeudi 17 mars



Toute petite équipe pour cette soirée, et c'est dommage. On arrive avec le retard d'usage, mais on ne réussit pas à éviter une performance d'une demi heure, où nos estomacs foudroient le silence pesant. Le moustachu décroche même au téléphone, on est pas les seules à voir des verres de vin blanc flotter derrière la performeuse.
Le buffet sera égal à lui même: bon vin blanc, plateau de fromages divers (petite baisse de quantité et de diversité: pas de têtes de moine cette fois ci, c'est dommage, c'était joli), bon bretzels, mais il faut avoir le nez pour choisir le bon koughelopf (enchanteur ou rassis).
On aime toujours les goodies suisses à collectionner: serviettes en papier et petits drapeaux.
En conclusion, c'était convenable, mais le meilleur restait à venir.



mercredi 16 mars 2011

Quinzaine iranienne - 14 mars 2011




Nouveau lieu pour Vernisquat qui découvre l'Aubette et son grand salon parquet ciré pour l'ouverture de la quinzaine iranienne. Nous écoutons les discours dans l'anxiété de ne voir surgir aucun petit four sur les bas-côtés. Mais nos sueurs cessent avec l'arrivée des verrines de spécialités iraniennes du genre tsatsiki, crème d'aubergines, purée de tomates, salade.. Accès sportif mais après étude du flux des plateaux, nous nous plaçons stratégiquement près d'un goulot où les porteurs de plateaux affluent en rangs serrés et où nous les ratissons au peigne fin. Original et digeste même si le rosé et le jus d'orange sont vraiment limites. Spéciale mention aux iraniennes présentes, trop-belles-trop-bonnes-trop-bien-sapées, à côté de qui nous apparaissons comme une assemblée de ploucs grisâtres. Nous abandonnons Glaire qui reste pour le défilé de mode (!) et nous partons gratter les dernières cacahuètes de l'exposition Périscope aux Arts Décoratifs.


samedi 12 mars 2011

jeudi 10 mars 2011

Première de Dom Juan au TNS le 08mars.

Nous nous retrouvons réduits à 3 personnes pour assister à cette première TNS.

Le parcours est déjà exotique puisque la pièce ne se déroule pas dans le bâtiment près de la place de la République mais plutôt à l'autre bout de la ville, dans une salle inconnue à nos yeux.
Plutôt méfiants vis à vis de la pièce, ce sera finalement une très bonne surprise.
Mais venant en au fait.

D'abord une petite crainte en voyant une dame ramasser des papiers pour faire rentrer les gens dans la salle du vernissage (invitation?). Finalement ce sera une fausse peur, on rentre, personne ne nous demande rien. Et là surprise, coupe de champagne, knacks et buffet.
Les coupes nous seront remises en main propre par la metteur en scène de la pièce, à savoir Julie Brochen. Nous nous postons devant le buffet et restons seules un long moment, les gens préférant rester au champagne ou en retrait.
Le pied pour une première TNS, un buffet rien qu'à nous (ou presque).
Là, le festival habituel mais en mieux : petits fours, sandwichs divers ( poulet-curry, classique jambon, fromage, ratatouille), pains polaires au saumon, légumes à croquer, kougelhopf délicieusement fourré au fromage etc.
Qualité, quantité et champagne à volonté. Avec pas mal de choix pour les végétariens, même si Fleur nous dira " Oué bon il faut fouiller quand même !"
Et puis des desserts en deux fournées, avec de délicieuses tartelettes au citron, et des gateaux au chocolat croquant, baba-au-rhum ... Toujours avec champagne à volonté.
Flanbanni a vu son verre de vin renversé par un type, et aussitôt remplacé par une coupe de champagne pendant que nous tombons en amour pour un comédien derrière nous.

Nous sortons de là saoulées et (très) bien repues.
Autant dire que mardi gras fût fêté dignement !

Nb : malheureusement pas de photo pour cause d'oubli de l'appareil. Nous nous flagellons encore pour ça.

Syndicat Potentiel et Médiathèque Malraux, le 04 mars.


Ce jour-là, deux vernissages pour le prix d'un.

Première partie au syndicat potentiel. Cela faisait très longtemps que Vernisquat n'avait pas mis les pieds là-bas, le vernissage est fidèle à lui même : cacahuètes, chips pour le solide, coca, et vin piquette pour les liquides.
Le coca suffira à apaiser notre soif, seule marianne tentera avec regret le vin rouge.
On fuit très vite cette fourmillière art-décos pour se mouvoir vers la médiathèque.

Pour beaucoup, c'est le premier vernissage à Malraux.
Fouille vigipirate pour le moins ridicule à l'entrée. Après faufilement à travers les costards-cravates, nous nous faisons gentiment priver d'entrée par le vigile ... le vernissage est sur invitation.
Quelque peu désappointés, nous squattons les canapés devant la porte, le temps de se faire interviewer par un élève en journalisme pour leur publication. Las d'attendre, nous abandonnons la partie.
mais ... Ô Joie, un complice infiltré réussi à nous faire entrer dans le temple qui se résume finalement à un enchevêtrement d'officiels et à l'habituel kougelhopf-vin blanc.
La déception se fait sentir, nous mangeons tout de même.
On a quand même remarqué des taches bleues suspectes sur le kougelhopf, à noter aussi les pains aux lardons qui n'étaient pas mauvais.

Ce sera une petite-petite soirée de vernissage.
Seul plaisir, se faire tenir la porte à la sortie par le vigile qui nous avait refusé l'entrée 3/4 d'heures plus tôt.



lundi 7 mars 2011

Musée d'art Contemporain de Lyon



Blaise Adilon, Portrait de Kacem Noua

Dans la cage d'escalier, un "pot pourri" de photos nous donne à voir celle-ci.
Elle résume assez-bien ce drame du mercredi 23 février.

Deux membres Vernisquat, déplacés en région lyonnaise, notent à leur programme 3 vernissages : Le musée d'art Moderne le 23, l'institut d'art contemporain de Villeurbanne le 24 et la maison du livre, de l'image et du son de Villeurbanne.
En terre inconnue, tant de perspectives prometteuses créent un enthousiasme wurthien.

Accompagnés d'une autochtone, ils arrivent en quidam.
Malgré les 3/4 d'heure de retard d'usage, les discours sont à subir.
La foule (étudiants en art nonchalants et gratin) et la physionomie du lieu semblent assez hostiles à l'installation de tables.
Comme des lapins de clapier, les VS doivent patienter, l'accès aux salles se fait post-discours.
Son accès, par des portiques-tourniquets, forme vite un goulot très désagréable.

Les gens chuchotent : "Et, c'est le rédacteur en chef de Beaux-arts magazine, làs-bas."

L'exposition laisse de marbre nos reporters : de la réalisation à gros moyen, au concept percutant chiant. En plus, ça pue l'encens.
Ils sillonnent les étages, et toujours aucune trace de buffet. Une brochette de gens bien mis se déplace d'un pas vif et sûr, sans doute vers des réjouissances très sélectives.
L'anonymat de l'équipe fera que, ce soir là, nous ne pourront jamais savoir si le buffet du carré VIP valait un 5/5.

Amère, l'équipe repart, et se console avec un saucisson sorti d'un sac. La soirée mortifiante leur fait même perdre le goût de s'aventurer aux vernissages des soirs suivants.

L'expérience nous renseigne sur le fait que les étudiants lyonnais sont capables de se déplacer sans appâts, et cela laisse perplexe.

zéro pointé.