samedi 23 novembre 2013

50 ans de l'atelier photo - Ecole des Gobelins - Paris

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Au début, je ne m'attends à rien. Je vois bien passer deux, trois coupes de champagne et une secrétaire prise en flag les dents plantées dans un fondant au chocolat mais je pense plutôt à un buffet privé réservé au personnel de l'école.

En remontant le courant, je finis quand même par tomber sur le gros lot, bien caché dans un recoin, après trois ou quatre couloirs déserts. 
Un peu tard malheureusement.
Il reste du champagne. Et une sorte de punch au citron à l'aspect pisseux pas engageant mais qui se révèle plutôt bien dosé.

Je vois disparaître le fondant au chocolat sous mes yeux. Il ne reste que du gâteau de mariage type grosse génoise aux fruits qui commence à tirer un peu la gueule sous la chaleur de la salle. Plus de couverts. Et le staff a abandonné le gâteau à la mer pour se replier sur les dernières bouteilles. Je parviens à extraire une part à la truelle. Là encore, malgré la forme franchement sale de la chose, le goût est une bonne surprise.

Pour le salé, j'aperçois des restes de rillettes et des toasts pâté de campagne cornichon, mais la couleur canigou du truc n'incite pas vraiment à la débauche. Et l'aspect inviolé des plateaux, alors que le reste du buffet agonise à cette heure avancée de la soirée, me semble très suspect. Je laisse tomber.

Les briques de jus d'orange sont intactes elles aussi mais je préfère me disputer le fond du saladier de punch.











jeudi 21 novembre 2013

Inauguration du Centre Culturel Drusenheim

Plusieurs mois en retard, voici un compte rendu très attendu:

Vernissage/inauguration dans un bled alsacien de toute beauté (le vernissage, pas le bled)! Ça donnerait presque envie d'y habiter... presque.

L'ouverture se fit en grandes pompes, avec l'orchestre (municipal?) dans de beaux k-ways oranges au cas où la pluie pointerait son nez.... qui nous a joué l'hymne national, pendant lequel les militaires présents (dont un certain nombre en uniforme) se mirent au garde-à-vous ou quelque chose approchant. Un peu comme à un match de foot.

Après un petit discours du maire, un prêtre vient bénir le bâtiment dans la bonne vieille tradition que j'aime, puis le ruban est coupé, la foule peut rentrer !


Une fois passée l'épreuve de l'exposition (heureusement quelques tableaux d'étudiants sauvaient les meubles), nous étions face à des tables vides de toute denrée alimentaire.... Un sentiment de panique monte, les gens se regardent, incrédules: pas de buffet? de petits fours? de vin blanc?

La foule est parquée dans l'auditorium pour ce qui semble être une éternité de discours (presque 2h, une vraie éternité donc!) mais on ne m'y prend plus, j'attend sagement près des tables et chaises dans l'espoir de voir un traiteur débarquer.
Que neni. R.A.S.


Fin des discours, un mouvement de foule s'organise: direction le gymnase municipal, façon synagogue de Delme.
Les tables nombreuses et espacées y croulent sous la nourriture et la boisson.
La ruse a fonctionné, la surprise est totale.







Au menu, -tout sortait d'un excellent traiteur, tout était délicieux -(liste non exhaustive j'en ai bien peur...)

- bretzels, évidemment (dont certains au fromage, aux lardons, natures)
- du kougloff, tout de même 
- pains surprises (jambon sec/crème aux légumes..)
- mauricettes
- pâté en croûte
 - beignets de crevettes
- pains suédois avec saumon et citron
- brochettes de porc caramélisé
- mini tartines crevette-avocat
- mini tartines "alsaciennes": lardons et persil sur fromage frais
- verrines de salade de pommes de terre
- nems et leurs sauce en verrine
- oeufs mimosas dans verrine plastique "coquille d'oeuf"
- cuillères de poisson avec son capre et radis noir
- boules D&Co avec salade et sa décoration "crêpe" de carotte (voir photo..)
-  mini hamburgers (le "bestpick" de la rédaction) poulet ou boeuf

En sucré, seulement des sucettes en chocolat (mousse de chocolat avec l'extérieur nappé) pour la simple raison que nous sommes partis trop vite: ma main à couper que les plateaux de sucreries attendaient leur tour en cuisine...

En boisson, de mémoire, les classiques:
vin rouge
vin blanc alsacien
crémant (très bon)
et softs classiques (coca, jus..)












Faut-il préciser la note? Un sans-faute, malgré l'attente interminable (l'appétit n'était que plus rassasié)





Bar des Artistes au Zénith de Paris

 

Votre envoyé spécial s'est introduit backstage au Zénith après un concert de The Lumineers. Très petit comité, une vingtaine de personnes dont une dizaine de squatteurs/invités.

Le champagne coulait à flot, et les bières furent descendues directement des loges par les musiciens pour compléter le stock d'alcool. 
Le buffet étant laissé à l'abandon, j'ai pu en faire bien le tour plusieurs fois en toute quiétude:
- assiette de bonnes charcuteries
- assiette de fromages en tout genre
- (pain pour accompagner)
- houmous très étrange, avec morceaux, trop aillé à mon goût
- cakes végétariens
- pâtisseries malheureusement peu alléchantes (dont éclairs, tartelettes, flans..)

Un frigo en libre accès réservait les "softs", coca, jus, eau.. et à côté, de quoi se faire thé et café.

Ambiance familiale avec notamment Aaron Paul (Jesse, pour ceux qui ont entendu parler de Breaking Bad..) en plus des musicos.

Le champagne et la bonne compagnie aidant:




Pétrole Edition: lancement de Talweg n°1



Arrivé pour le très beau discours de lancement des hostilités, j'ai eu droit pour me récompenser à une visite guidée.. du buffet par une des présidentes de la maison d'édition.
Au menu, du 100% fait main:

Des samosas végétariens (petits pois, carottes, etc..)
Des cakes végétariens à la cuisson parfaite,

Des boulettes de chèvre frais roulées dans des graines de pavot
Du pain aillé et grillé à tremper dans de la tapenade d'olive (malheureusement pas évident pour se servir)
Des roulés-piqués pruneau-lards, grillés à souhait


Et pour le sucré:
Un gateau chocolat nappé de chocolat (trop "riche" diront certains, j'ai personnellement apprécié la première et la deuxième part) Petit goût coco dont j'aurai pu me passer cela dit.
Un autre moelleux
Ce qui ressemblait à un très bon pain d'épice avec glacage que je n'ai pas goûté
Des petites meringues mimi



En boisson, du beaujolais nouveau, de saison, pas mal, de la bière en mini-fût et jus de pomme, raisin et orange ainsi que, chose trop rare, de tomate.


Bref, chouette ambiance, un bel effort sur le buffet avec un vrai investissement de soi, point négatif cependant l'accessibilité très relative du buffet, dans une petite salle à part à l'accès très vite bloqué par les hordes venues se réchauffer.

Allez, 4 cupcakes pour fêter ça!


jeudi 14 novembre 2013

Salon du livre jeunesse St Priest - samedi 09 novembre







Nos estomacs crient famine quand les portes s'ouvrent enfin sur le buffet, après quelques discours d'une longueur décente. Cuisiné par une Toque Blanche de St-Priest, on en prend pleins les yeux et les papilles.
Au menu :
Une série de petites brochettes sucrées-salées, composées de morceaux de viande cuite ou sechée, accompagnés d'un quart de tomate rotie, de fromage aux herbes fraiches, d'un abricot moelleux, ou  d'une boulette étrange; sorte de fallafel sucré et épicé, suppose-t'on après débats.
Un plateau nous offre aussi une série de cup-cakes salés; les compositions semblent affriolantes, mais la base "cake" n'est hélas pas de première fraîcheur : promesses déçues.
Heureusement, les classiques sont là pour nous rassurer : pain surprise, et canapé au saumon fumé. Qualité honorable.

Vin blanc plutôt pas-si-mal, vin rouge de table, frayant quant à lui avec la famille des presque-piquettes, nous apercevons aussi sur les tables du coca, eau plate, eau gazeuse de marque Carrefour.
Trois tables de buffet, nous campons devant celle du fond où personne ne vient et où nous pouvons nous empiffrer tranquillement. On se rempli l'estomac en quelques minutes, faisant passer ça avec du vin. Puis arrivent les desserts, plateau de mignardises chocolatées (dont des petites tartelettes au chocolat et aux noix), et plateaux "crême et fruits" (tartelettes, etc). Plutôt bon (le chocolat est plus recommandable que le reste), mais nous avons déjà trop mangé pour profiter.




Nous sommes repus quand un squatteur récurent de St-Priest, à ce que nous comprenons, nous confirme qu'il y a un repas pour les éditeurs/auteurs dans la salle à côté, et que l'incruste est facile.
En effet.
S'ensuit alors un deuxième repas. De grandes tables en bois, réparties dans la salle, en mode cantine.
On nous fait miroiter une soupe au crabe qui se transforme en fait en minestrone pas terrible, puis plateau de fromages bien garni apportés sur chaque table (qualité supérieure), et tiramisu  en dessert (vraiment pas mal). Le tout copieusement arrosé de vin rouge.

La note à donner à la soirée nous occasionnera quelques petits désaccords, mais si la qualité n'était pas forcément optimale (surtout quant à l'alcool), le double repas de la soirée vaut bien son pesant de cacahuètes.








mercredi 13 novembre 2013

Monte-en-l'air / 3 novembre / Paris

Conjonction d'une lourdaise lyonnaise, d'un bordelais, et d'une altoséquanaise pour attaquer le buffet.

Le vernissage est en hommage à un livre à destination de l'enfance. Le buffet n'a donc pas le mauvais goût de s'adresser à des adultes et sort l'artillerie pour mineurs.

Diabolos fluos en bouteille, mandarines, grappes de raisins, sablés maison, on a affaire à un goûter Astrapi.

Mauvais plan pour se bourrer la gueule mais c'est bon, c'est joli, et la concurrence est faible.


dimanche 10 novembre 2013

Lancement du nouveau livre de Marion Fayolle - Librairie Ouvrir-L'oeil - 31 octobre - Lyon


crédit photos : Augustin Aubé

Je ne pensais pas trouver un buffet pour ce lancement, c'est donc une bonne surprise.
Le libraire vient proposer lui même du vin rouge ou blanc aux personnes qui rentrent.
Pour le reste, fraise tagada et cacahuètes.

Pour la surprise et le service, et parce que je suis de bonne humeur :


24 octobre 2013, Lyon - Projet Vidrio à la mairie du 6ème - Hélène Moreau à L'Oeil de Boeuf - Eduard Ovčáček au Musée de L'imprimerie

Marathon vernissage en cette soirée du 24 octobre, un bon moyen de voir ce que vaut la ville de Lyon en comparaison à l'Alsace.

Mairie du 6ème, Projet Vidrio


Petite salle avec peu de gens. Le buffet est déjà installé, on observe tout ce qu'il y a de plus classique, chips, pâté en croûte. Le petit plus boisson : du kir. Classique mais efficace.

Etant donné nos antécédents avec Vidrio, on essaie de se faire discret, sachant qu'avec le peu de monde présent, on est vite repéré comme élément étranger. On arrive quand même à voler quelques photos pendant le discours du maire.
Sachant que deux autres vernissages nous attendent, on vide en hâte notre verre de kir, et repartons avec quelques chips dans les poches.

L'Oeil de Boeuf

On arrive en hâte à la galerie.
Trois personnes devant avec des canettes de bières à la main, on suppute que ce sont des amis de l'artiste. On fait un tour rapide du lieu, sans trouver aucune trace de buffet.
Grosse déception.
Nous repartons aussitôt.

Musée de L'imprimerie

Nous ne somme pas totalement sûres de notre info, mais en arrivant sur les lieux, un type de l'accueil nous dirige illico vers le 1er étage, "Les discours viennent juste de commencer". Bingo !
Nous traversons donc le musée pour nous retrouver devant une foule de 30 personnes qui entourent l'adjoint à la culture, le directeur du musée, l'artiste Tchèque et sa traductrice. On se dit qu'au vu de tous ces officiels, ça sent plutôt bon. Pourtant, nous avons beau balayer les lieux du regard, aucune trace de table installée, et encore moins de buffet.
Les discours s'éternisent pendant 45 minutes, pour au final, nous gratifier d'un "bonne exposition, bonne soirée". Nous ne sommes pas sûres d'avoir bien entendu, espérant encore avec ardeur trouver une table caché derrière un recoin, mais non. On se retient de crier au scandale, squattons encore une dizaine de minutes au cas où.
Mais nous sommes bien obligées de nous rendre à l'évidence, c'est un échec complet.
Tant d'officiels, de blabla pour ne rien avoir à se mettre sous le dent, c'est une incompréhension totale pour nous, on a jamais vu ça !

Nous croiserons plus tard un contact dans la rue, travaillant pour la ville de Lyon et les musées qui nous dira de ne rien attendre des vernissages des institutions ici. La biennale étant la seule exception.

Scandaleux.

Pour la peine, le petit vernissage Vidrio arrivera à grapiller un macaron, ayant été le seul à nous sustenter quelque peu. Ce soir, l'Alsace nous manque.




mardi 1 octobre 2013

Salon de Montrouge - Paris - mai 2013

L'entrée se fait sur invit. 
Après une heure d'embrouille pour répartir les cartons, nous parvenons aux tables du buffet. Beaucoup de monde mais les parisiens sont des gens raffinés qui n'aiment pas passer pour des morphales, on accède donc aux plateaux sans avoir à se battre.









Le buffet nous fait bonne impression. 
Le champagne est servi sans mesquinerie, ce qui rend notre estafette rapidement hors de contrôle. 
Petites bouchées sucrées et salées, quelques verrines, grand déballage de macarons. 
On s'en met quelques uns dans les poches pour faire le tour des étages mollement.


Ambiance Fiac mais en plus classe. 
La profusion est là.


lundi 23 septembre 2013

12e Biennale d'art contemporain - Lyon - La Sucrière - 11/09/2013


Rien de bon ne se profile. Une ambiance des plus gratinées. Malgré une accréditation professionnelle, la Biennale est difficile d'accès, et je crains d'avoir à passer la soirée seule. J'arrive à obtenir un laisser-passer in-extremis pour introduire mon acolyte, guidé par les effluves Balenciaga de Mme la préfète.
Le tour de l'exposition (nous préférons taire notre appréciation de celle-ci) ne suffit absolument atténuer la durée infernale de l'attente.
Quand commencent enfin les discours, nous reprenons espoir. Hélas, le déplacement d'Aurélie Filipetti doit être justifié, et les discours durent encore une heure.
Sentant l'assemblée à bout et fébrile face aux buffets dressés, les hostilités sont lancées alors même que Gérard Collomb parle encore. Fait rare !

La patience nous récompense enfin, et notre étude stratégique du terrain s'est avérée payante.
Nous avons fuit les grands stands qui avoisinaient la salle des discours, pour un buffet plus petit, où la concurrence est limitée.
Des verres aux slogans de la biennale sont distribués par dizaines (vendus 8€ plus loin à la boutique), la Duvel qui les remplit est merveilleuse. 
Une odeur d'entrecôte s'élève d'une camionnette : c'est une baraque à frites venue de Belgique. Les frites cuites à la graisse de bœuf sont divines. Bien placés, nous mangeons et buvons plus que notre soul. Il y avait aussi des corbeilles de fruit pour les gens sains.
Après trois verres et quatre cornets de frites chacun, nous repartons, somme toute, comblés, de ce pays de cocagne.
















Pour ce mélange d'enfer et de paradis :





F.





jeudi 19 septembre 2013

Arplastic - Paris - Mairie du 8ème arrondissement



 
Lassée depuis un moment par les sticks bretzels et les kougloffs à l'huile de palme, je tente ma chance dans la France de L'intérieur.

Ce soir-là, le cadre de la mairie du 8e à Paris laisse présager un buffet sous les meilleurs auspices.

C'est un gros bide.
J'arrive et constate le décès du pain surprise. Des seniors raclent les soucoupes.

Heureusement il reste la blinde de crémant (de la Loire), que je m'attelle à descendre à jeun. On me sert dans un verre à dents mais c'est très bon.

Public âgé et fébrile, très combattif au buffet mais rafraîchissant.














Ci-dessus : Dang