lundi 30 mai 2011

Espace, ESAD, lundi 9 mai : la boucle bouclée.





Quand les vernisquatteurs s'occupent du concoctage du buffet, qu'est-ce que cela donne ?

Ce n'est pas l'Opéra, ce n'est pas Arte ni Würth, mais tout de même, on remarquera l'attention apportée au côté "fait main":

- la profusion de muffins inspirés directement du buffet vélojob, aux couleurs.. venues du fin fond de l'univers.
- des gougères au fromage vertes
- un cake rose-martien, un autre vert-extraterrestre
- un punch bleu qui se corsait sur la fin ...
- et, ne l'oublions pas, un flan bleu - pas banni- pas si dégueu (vous me filerez la recette ?)

Et puis des bières, parce qu'on est étudiant, tout de même.

(En plus l'expo était pas trop mal dans l'ensemble)

Pour garantir une objectivité complètement presque nulle, nous avons fait appel à un sympathisant mais non membre du groupe pour compléter l'article:

"Exceptionnellement, et à titre exceptionnel nous dirons deux mots cette fois, à propos de l’expo.

L’expo derrière le vernissage. Pour rester focus sur ce qui importe le plus on se concentre sur l’accrochage. La zone : pièce blanche, presque cubique, on apprécie le renfoncement au fond à gauche qui déséquilibre un espace trop droit. On pourrait croire que les illus ont été sélectionnées pour rentrer pile accordé, dingue. Tout rentre, pas de chevauchement pas de grand vide, c’est habité. Accroches : à la fois de l’orthodoxe et du moins convenu, c’est bien vu. Certaines au murs, d’autres en suspension dans l’espace intersidéral et même certaines en lévitation verticale utilisant l’effet de mur. Eclairage confortable, pour une fois les œuvres ne sont pas plongées dans notre ombre lorsqu’on s’approche à moins d’un mètre. Les étiquettes : collées papier à 1m20 du sol, tapées en 10p. Doit-on y voir une mesure sélective sur le gabarit du public ? Ou alors confiance atrophiée qui tire vers le timidantisme, l’artiste se cache derrière sa réalisation.
Côté ambiance c’est du super VIP, des personnalités accessibles, le sourire volontiers, ça fait zizir.
Et là, surprise, à voir les costumes en place on s’attendait bien à croiser quelques vélos fluos posés contre les murs, mais non, ce furent des patins à roulette sur piédestal, autant pour nous…

Le mot de la fin sera : expérimentés. Ils en ont vu d’autre, ça se voit. Expo bien dimensionnée, on est jamais à plus de 6 mètres du buffet, mais ça vaut bien son pesant de cacahuètes bleues. "



jeudi 5 mai 2011

Concours d'entrée aux Arts Décoratifs, 05 mai

En tant que membres du jury pour le concours d'entrée, deux d'entre nous sont informées du secret très bien gardé qui veut que nos chers professeurs se voient offrir par Otto Teicher un petit déjeuner pour l'occasion.
Ni une ni deux, l'idée d'un squat matinal suffit à nous tirer du lit plus tôt que prévu.

Arrivée à l'auditorium qui ne passe pas inaperçue, à 08h15 du matin, nous avons droit à un tas de regards en coin, d'interrogations muette du genre " Mais qu'est-ce qu'elle font là ?". Apparemment nous sommes les seules étudiantes à avoir été informé du buffet secret.
Devant nous, corbeille de croissants au beurre très goûteux, petites brioches aux pépites de chocolat assez secs, café noir et jus d'orange Joker. On s'assoit, et revenons au buffet plusieurs fois histoire de ne pas en perdre une miette.

Pas grand choix, mais voir nos chers professeurs qui n'osent rien nous dire est une grande réjouissance, on bénéficie en bonus des mots d’encouragement général d'Otto pour cette journée de notation qui nous attend.

Nous repartons les poches et le ventre plein.
Réjouissant.

mercredi 4 mai 2011

Club de sport Amazonia, 4 mai 2011, prétexte inconnu


Heureux qui comme Ulysse en vélo, passe par hasard devant une foule de gens, tenant des coupes de crémant.

Flanbanni et le membre mystère pilent net à cette vision. Le mythique club de sport Amazonia ne semble pas demander les cartes d'adhérent à l'entrée, nous infiltrons donc.
Ambiance clubbing, assuré par le DJ-gauffreur : le sportif polyvalent gère platines, gaufrières, et bouteilles de smoothie exotique (dont son polo fait la pub). Dextre et souriant.
Au stand crémant, la serveuse semble quant à elle avoir quelques doutes sur la légitimité de notre présence. Elle ne nous servira que des demi verres, nous en reprendront donc trois fois.
Il y a du punch, aussi.

Après trois gaufres coulantes de nutella, nous tentons des boites translucides mystères. A l'intérieur, du poulet grillé de type kebab, sur un lit de salade verte, le tout arrosé de sauce blanche.

Nous osons, à une serveuse plus généreuse, un "Après le sport, le réconfort" qui ne laissera personne dupe.

Pour la déco Valérie Damido, les vidéo en direct de salles de sport occupées au sous sol, l'incongruité, et tout le fond de teint :