lundi 5 décembre 2011

Chauds les marrons à Nancy, jeudi 1er décembre.




Comme son nom l'indique, le buffet se compose principalement de marrons grillés.
Original pour un vernissage.
Le buffet est dans une cour intérieure située entre les deux salles d'expositions, au milieu de la cour, les marrons chauffent et l'on s'agglutine pour récupérer le pactole.
Les sachets sont peu remplis mais on peut se resservir plusieurs fois.
S'ensuit un verre d'un mélange que je ne parviendrait pas à identifier, sorte de vin chaud avec du jus d'orange, peut-être un punch chaud. Toujours est-il que c'est fameux. Seul hic, ils n'ont pas prévu assez de verres en verre (il y avait des verres en verre !!) on sera donc servi dans des verres en plastique.
Après ces mises en bouche, on a droit à un bol de soupe avec un quignon de pain. La soupe est copieuse et chargée ( viande, pois chiches, oignons, pommes de terre, poireaux, courgette ) mais reste fade, dommage.

En bonus, projection d'un documentaire sur le monde du catch. Réjouissant !

Pour l'originalité et la convivialité de cet événement :



ps : je n'avais pas de quoi prendre de photo, pour vous donner une idée, je poste une photo de l'année dernière.

vendredi 18 novembre 2011

Biennale du verre à la Région Alsace, le 4 novembre 2011

Un public peu nombreux mais quasi intégralement étudiant, donc buffet bien attendu. Têtes connues. Vin blanc digeste, petit pâté en croûte (encore), toasts magret foie gras confiture de figue, un peu snob mais ça glisse. Roll mobs. Pain surprise pas bon, mauricettes. Souvenir un peu flou, si d'autres vernisquatteurs veulent compléter... C'était le midi, et ça c'est chouette.

Caroline Prisse à la Chaufferie le 17 novembre 2011

On survole l'expo pour avoir encore faim après. On se fait dorer la pilule après 2 semaines d'absence de soleil pendant la demi-heure de discours.
Ca valait la peine : tête à tête tranquille avec le buffet pendant un petit quart d'heure. Vin blanc médiocre, mais en quantité, jus d'orange Auchan. Serait-ce la grande mode du pâté croûte? En tout cas, s'il fallait en choisir un, ce serait celui là (très peu de gelée, et rond, ce qui est assez étrange). Nombreuses petites part de pizzas et de quiche lorraine, succulentes mais froides. Têtes qu'on avait pas envie de voir, mais peu d'étudiants.
Un bon coup pour la chaufferie.



Petit déjeuner de la paix, Maison Kammerzell, le 11/11/11 à 11h11

"L'occasion de serrer des mains connues, d'échanger quelques mots et, pour les touristes de trouver la ville encore plus acceuillante que sur les brochures touristiques.
Et en filigrane, l'opportunité de faire aussi une bonne action en direction des défavorisés venus en groupe pour se réchauffer en avalant un vrai petit déjeuner. "
Article et photo des DNA

On ne sait pas trop dans quelle catégorie se classer mais le chocolat chaud était bon, les mini viennoiseries aussi et les amandes au chocolat en accès libre. En plus on est dans le journal. Très bonne initiative de la part de la Maison. Manque de stock à déplorer.


Remise de la Légion d'honneur de Mr Kennel

Incruste ratée à l'inauguration de l'ENA, le portier du musée nous refile le tuyau, pour voir du beau monde. On infiltre le conseil général, en suivant les petits panneaux "Salle à Manger 4ème étage". Arrivée à point nommé: "J'aurais pu inviter 400 personnes, mais j'ai préféré faire ça en cercle restreints, avec ceux qui ont vraiment compté pour ma carrière" dit Mr Kennel au bord des larmes dans son micro. Champagne, et avec le sourire. Petit pâté en croûte, toasts avec globes de macédoine en gelée avec mayonnaise en orbite, inouï, plateaux de feuilletés sortis du four. Farandole de desserts très corrects même si ce n'est pas l'éclair au café que l'on demanderait sur notre lit de mort. Petit plus pour le chat et la souris avec Mr Kennel, et l'imposture "On est liés par la famille, et vous vous faites quoi dans la vie?". Et pas une tête connue dans la salle.




Nocture Halloween au musée d'art moderne, le 27 octobre 2011

Animateur de foire qui pose 500 kilos de son au milieu de serveurs déguisés en squelette. Tous les gothiques de Strasbourg sont là et ils dansent sur de la house. Ils jettent des doggy bags à la foule des étudiants, contenant du pop corn, 1 clémentine, 1 beignet et un bonbon en forme de mâchoire de vampire. Bocaux avec des yeux. Limonade avec colorant rouge infecte. On emporte un morceau de déco comestible.

mardi 15 novembre 2011

Thanksgiving USA



Turkey and all the trimmings will be provided. Vegetarian and vegan options included.

ET COMME SI CA SUFFISAIT PAS, j'ai reçu un autre email:

Dear Bruno,

Will you be remaining in Boston for the Thanksgiving holiday?

SMFA President, Christopher Bratton, would like to invite you to his home for a traditional Thanksgiving meal!

Please let us know if you would be interested in participating in this American tradition. You may call the Admissions Office at ****** or email ******@smfa.edu.

Looking forward to hearing from you!

Best,

Suzanna





Alors oui, je me permet de le crier haut et fort avant même d'y être allé.

lundi 24 octobre 2011

Le Caveau - Résidence Matis - 30 septembre


Comme dit Tom Hanks: "La vie c'est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber"

Après avoir été congédiée d'une journée de labeur, je traînais sur le trottoir, rentrant tranquillement à la maison. Quand mes yeux la reconnurent, mon sang ne fit qu'un tour: une affiche informait qu'un vernissage se déroulait en ce moment même "au caveau - résidence matis", rue du bouclier. Une force divinatoire avait entendu mes prières.
Deux trois personnes discutent à l'extérieur du caveau, hélas pas un n'a dans les mains ce que je suis venue chercher. A peine entrée, j'aperçois une minie table avec quelques bouteilles et gobelets en plastiques. Je m'approche: entourées de jus de pommes et eau gazeuse, deux bouteilles de champagnes Veuve Clicquot… Je m'en sers un verre, me dégourdis les jambes entre les installations vidéo, puis un autre verre. Le pied sur l'escalier de sortie, une voix me lance: "Vous partez? Vous ne voulez pas boire quelque chose d'autre?" J'ai dit: "Oui merci".
Même si rien n'a été prévu à se mettre sous la dent et le choix des boissons est assez restreint, la qualité et la générosité sont enthousiasmantes. Y'a pas de mal à se faire du bien!

mercredi 19 octobre 2011

CIC - Médiathèque Malraux - 19 octobre





Encore une soirée marathonienne réussie, Vernisquat trinque au champagne, dans l'abondance, et dans la gloire (cf post précédent).
Au CIC, un juste compromis entre exotisme et vernaculaire :

Clubs sandwich au pain suédois
Petits chèvres enrobés dans du speck
Petites tartelettes chaudes et salées
Alsatiques : knacks, kougloffs frais, mini flamekueches

On a à peine le temps de déglutir une tranche de munster que les desserts sont déjà sur les tables: tartelettes framboise, citron, éclairs au chocolat, bouchées au chocolat, sarments au chocolat, chocolats tout court.

Qualité au rendez-vous, orgie de champagne, et bonne ambiance malgré quelques banquiers entreprenants (les corsages affriolants font leur effet). Formidable:


Un petit tour et puis s'en vont à Malraux. Un vernisquatteur est venu en éclaireur, et nous attend dans un magnifique survet Super U bleu électrique. Public art déco en masse. Le buffet est déjà bien amoché mais tient la route. Fait remarquable: le kougloff est exceptionnel. Les bretzels pas mal non plus. Mauricettes et knacks. Le jus d'orange bof mais le vin est correct. Ambiance familiale. Bel effort de la part de Malraux qui lui fait décrocher un:

Bande Annonce

Vernisquat bientôt à la télé !
Pour plus d'infos, rdv dans quelques semaines.

Soirée Marathon. Vendredi 14 octobre.





Vernisquat boude Würth.
Averti par un indic' que nous n'aurions droit qu'à des cacahuètes, nous nous rabattons sur les vernissages Strasbourgeois, où surprise ! C'est la nuit des Galeries !
Beaucoup de pain sur la planche pour Vernisquat, qui ne sait plus où donner de la tête !




On commence effrayés par l'ambiance schpountz du Centre Culturel Alsacien, nous nous réfugions au Palais Universitaire où nous attend le 20ème anniversaire de la fête de la science. Au programme, un épouvantable gâteau d'anniversaire façon génoise de fruit vite oublié au profit des macarons, et de la multitude de verrines, toasts salés en tout genre, gaspachos designs.
Mention spéciale pour les boissons : vin/jus de fuit/sodas et surtout thé et café !

Le buffet nettoyé, nous continuons vers le musée Historique où le surréalisme de la situation nous permet de supporter la foule et la longueur des discours. Nous débarquons en plein rassemblement Franc-Maçons: "Cher maître vénérable du Grand Orient de France, les Frères Réunis vont se rallumer et avec eux les Coeurs Fidèles". Roland Ries était là.
La foule compacte fait du sur-place jusqu'au deuxième étage, deux vernisquatteurs abandonnent en pleine crise claustrophobique. Les plus acharnés accèdent au graal qui se révèle très décevant, la foule 3ème âge est d'une férocité peu commune, chaque part de kougloff sera acquis par la force, et les bretzels gratinés se jouent au couteau.
Pour la séance photo Renaissance en attendant le buffet :
PS : Un squatteur strasbourgeois connu de nos services fera un malaise lors des rixes de la soirée.

Après s'être extirpés de la foule, on court prendre notre dessert au Syndicat Potentiel.
Frugal mais efficace ! (végétariens s'abstenir) Knacks-moutarde-bières le trio gagnant.


Une dernière binouze à La Chambre avant d'aller voir les étoiles, et Vernisquat se couche bien rassasié par la soirée.

Parce que les soirées marathons sont une denrée rare :

mardi 18 octobre 2011

Marseille - Juillet 2011 - Alexis Beauclair au Périscope


Il fait beau, Vernisquat sue dans le Panier et tombe sur les roulés à la saucisse d'Alexis Beauclair, accompagné de son jus d'orange Réa. Les doigts gras tachent le flyer souvenir mais j'avais faim, ça m'a plu.
Pas trop de monde, on est loin de Strasbourg: conditions propices.

La deuxième estafette de Vernisquat arrive trop tard mais trouve encore quelques carottes épluchées à tremper dans la saucière.

Kim

AtopoZ, La chaufferie, jeudi 13 octobre


Mention spéciale pour les végétariens.
Cette fois-ci le buffet est (presque) entièrement végétarien !

Au menu :
Quatre sortes de pizzas/quiche
Deux grands paniers de gâteaux apéritifs (l'un meilleur que l'autre)
Kougloff salés (unique met carnivore)
Brioche
Riesling/Jus d'orange/CocaCola

Du grand luxe pour La Chaufferie !

PS : Un squatteur notable des vernissages Strasbourgeois s'avère être un illustrateur célèbre ! Vernisquat ne s'en remet toujours pas !



Fleur

MAMCS. L'Europe des Esprits, 07 octobre.

La foule décourageante est heureusement détournée en masse au second étage, nous laissant le champ libre pour accéder au buffet toujours aussi radin du MAMCS.
Petit effort comique avec les fûts à bière-pierre tombale, et petits costumes de sorcières pour les serveuses, sans doute une répétition générale avant la soirée Halloween.
Gewurtz à la place du Riesling pour une fois.
Le kougloff fidèle à lui-même : un peu sec.
Bonne ambiance.

Les trolls à l'huile du 19ème nous divertissent.

Comme d'habitude :

Arte. Mercredi 5 octobre

Nous attendions ça avec impatience !
Un nouveau vernissage à Arte !

Après des tapis volants décollage de fusée/Lara Croft, nous retrouvons les knacks moutardes qui ont fait la célébrité d'Arte. Malgré cet atout indéniable, le buffet reste un peu chiche :
mauricettes saumon/fromage/pâté/jambon, bonnes mais en faible quantité
De même pour les macarons qui disparaissent en un éclair, et surtout les crèmes brûlées dont on ne verra là que le fond de la coupelle.
Tentative de verrines aux associations de goût pour le moins déconcertantes ( ananas/chocolat, menthe/fruit de la passion).
Le riesling est le seul à tenir sur la durée.

Trois macarons grâce au crémant :




Art Dating 2011. Conseil Général du Bas-Rhin. Bischheim

Vernissage matinal pour deux envoyés vernisquat.
10h30, on s'attend à un petit déjeuner avec croissant et café. Que nenni !
Les Alsaciens se lèvent à la bière et aux mauricettes !

Au programme du buffet :
Kougloff salé
Mauricette fromage/saumon/pâté
Bretzel
Et pour faire glisser le tout : bière Heineken (et non Meteor ! C'est à signaler !), jus d'orange/pomme, Carola.

Pas de bousculade au buffet.
Le pâté à 10h30 est un peu dur à avaler, mais pour le folklore de cette matinée :

jeudi 6 octobre 2011

Aviary Gallery



Un flyer tombé sous mes mains signale un vernissage prêt de chez moi, quelle aubaine !

Exposition collective de photographes et d'artistes, pour la plupart étudiants. Je ne m'attendais pas à grand chose, et j'ai eu bien raison. Au menu:

Gâteaux apéritifs sortis d'la boîte,
Des sablés faits maison, tout de même,
Et une bouteille de blanc qui trônait sur le comptoir/caissier.

Passable, mais prévisible.


Aquarium de Nouvelle-Angleterre


Le grignotage outr'atlantique continue... enfin, essaye.

Un email dans ma boîte au lettre électronique me met les sens en éveil: le soir même, soirée étudiante à l'Aquarium de Boston, avec nourriture et animations.
Non seulement je pouvais enfin aller à l'Aquarium, qui en tant normal coûte tout de même 22$ (18€ environ), mais en plus on me promettait à manger et du "fun". Quel programme !

Arrivé à 18h30, je gare mon vélo... et m'installe au bout de la looongue file d'attente pour rentrer. Il faut croire que je ne suis pas le seul vernisquatteur dans le coin.

Après une quarantaine de minute, je me prépare à savourer le Graal... Mais l'espoir retombe vite. La seule nourriture disponible est un échantillon de Ben&Jerry. Après avoir fait la queue plusieurs minutes pour y goûter, j'abandonne la lutte et me concentre sur les poissons (ben oui.. on ne se refait pas).
A noter la possibilité de jouer sur le stand de quelques entreprises pour gagner un repas gratuit je-ne-sais-où. Je ne m'abaisserai pas à ça. Autre fait de haute importance: la présence d'un DJ, qui faisait trembler tous les aquariums du bâtiment. Je m'étonne encore de la stupidité des organisateurs à ce propos. Les pinguins en ont eu pour leur compte, aux premières loges.

Heureusement pour remonter le niveau, j'apprend que j'ai aussi droit de voir gratuitement un film Imax 3D dans le pavillon qui fait face à l'Aquarium. Ni une ni deux, je saute sur l'occasion de ne pas payer 9,95$ (7€) et m'installe confortablement devant l'écran ultra-géant pour 1h de spectacle.

Pour l'originalité, la grande économie monétaire, et pour m'avoir occuper 3h durant:



samedi 24 septembre 2011

XXI



Reçu invitation aux portes ouvertes de la revue XXI.
Enthousiasmé car cette revue me plait bien j'y vais en courant (en courant parce que je manque d'oublier d'y aller, c'est au dernier moment que je réalise l'erreur).
Quartier de connards, au coeur de saint-germain-les-prés. Le monde bien habillé, tout neuf dans hall tout neuf. Et beaucoup trop de monde. Aux murs dans les étagères des revues XXI et 6mois. Et au fond des livres bouddhisme/santé/ésoterisme/voyage, ambiance bobo garantie.
J'arrive trop tard pour les discussions, de toute façon ce n'est pas le sujet qui nous intéresse ici. Donc, le buffet: grains de raisins, chips (amusantes: violettes. Des négresses du poitou), bretzels minis, bref pas glorieux. Un plateau de macarons difficilement accessible: rue barrée par un siège trop encombrant. Vin rouge ou blanc servi sur un coin de bar, bu mais oublié de goûter, pas mauvais il me semble.

La fabrique aux gourmandises

LA meilleure boulangerie du quartier, c'est ce que l'on m'avait assuré lorsque j'entrai dans l'atelier de Formes Vives où je débutais mon stage. Une vraie tradition du bon goût, un plaisir de travailler en équipe, un partenariat privilégié et exclusif avec un petit meunier artisanal et familial: la boulangerie parfaite, l'éthique au top. On m'a dit qu'ici le pain avait une âme.

Et c'est la vérité. J'ai pu le vérifier. C'était le mercredi 21 septembre, par une douce fin d'après midi. Dans le quartier une rumeur avait circulé. Le boulanger offrait l'apéro devant sa boutique afin de fêter comme il se doit le énième anniversaire de La Fabrique aux Gourmandises. On ne sait pas trop qui est invité. On se dit qu'on ferait bien d'y aller, que ça peut être sympa même s'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. On ose pas de suite s'approcher, pas invité directement, on se demande si on ne va pas entrer dans un cadre un peu trop intime. On attend 30min après l'heure officielle, le temps qu'il faut pour que ça chauffe. On hésite et on y va.

Face à la devanture simple, sans prétention mais élégante, un petit attroupement, une quinzaine de personnes. Et sur la rue, entre deux voitures stationnées, une table couverte de réjouissance: pains aux lardons, tomate-fromage, feuilletés divers, quiche et pour dessert tout un tas de mignardises et d'excellents macarons. Le gosier n'est pas en rade: véritable champagne (et point de mousseux poussiéreux) servi en flûtes, point de carte d'identité exigée comme chez les frigides outre atlantique, et coca-banga pour les enfants.

Le tout est servi par la joviale troupe des pâtissiers-boulangers-caissiers-meuniers. A la question "c'est vous le patron?" celui-ci répond "il n'y a pas de patron ici, nous somme une équipe!".
La fréquentation, loin d'être celle des guindés affamés des vernissages de l'art contemporain, est souriante et variée, enthousiasmée par la surprise de découvrir cet évènement original.

Vous savez moi monsieur, je pourrais travailler moins et gagner plus, mais je ne le fais pas. Vous savez pourquoi? Parce que j'aime le bon pain, parce que j'aime les choses bien faites et que ça sa prend du temps. Mais j'aime mon travail.
Le boulanger

Savez-vous pourquoi on s'appelle La fabrique aux gourmandises? Parce qu'ici on fabrique tout! Rien de surgelé, rien d'importé. Tout est fabriqué ici.
Le boulanger


Sex Club Krash - Paris


A deux pas du centre Pompidou, accompagné de mon vieux pote Irvin je me suis rendu au vernissage de Full Mano.
Pas de buffet, rien à se foutre sous la dent.
Sur le bar sont posés quelques gobelets remplis à moitié de sangria.
Sauf que les radins, ils ont blindé les verres de fruits, après 3 gorgées il fallait plonger deux doigts au fond du verre pour récupérer les fruits gorgés d'alcool.
L'endroit est minuscule et le microéclairage à la LED nous empêche de fantasmer sur les oeuvres, on ne s'attarde pas à l'intérieur et allons rejoindre la foule sur le trottoir.
On profite de l'arrivée d'un ami pour retourner se servir. Ce sera le dernier verre, la population bien que jeune et masculine est beaucoup trop oppressante.

Je ne sais pas si ce vernissage méritait d'être noté. Mais c'est leur première expo et un verre gratuit dans le marais est plus qu'un simple verre gratuit. Surtout dans un lieu aussi exotique pour les vernisquatteurs.
Pour les encourager à continuer je leur donne un point.
Faites des efforts, la prochaine fois, pourquoi pas des crêpes en formes de slip, ou des madeleines phalliques ?
PY



vendredi 23 septembre 2011

Harvard ou La Grande Déception



Cambridge, USA.

Visions furtives du célébrissime campus de Harvard à travers la pluie et l'air moite. Engouffrement dans un immense bâtiment dont je ne verrai finalement que le sous-sol.

A l'accueil, contrôle de l'âge obligatoire pour ceux qui désirent obtenir un bracelet autorisant la prise d'alcool. Triste pays. ( A 6 heures près, j'étais bon !)

Ambiance "in" au niveau -1, dans le grand espace qui accueille l'exposition. DJ à la sono. Canapés design pas confortable malgré les apparences.
La déception fut directe: rien à se mettre sous la dent en vue. Je cours vers la table où quelques personnes font la queue ( sans se bousculer ! ) ... pour ne trouver que des sodas, bières,et vins. "One pepsi no ice thanks". Triste pays.
Je fais le tour de l'espace d'exposition, et ne trouve qu'une autre table désertée sauf par le serveur qui n'offre rien de nouveau.

Seule consolation, la première d'un film de William Kentridge, après des discours ennuyeux et longs toutefois.

La suite en image.
Et un zéro pointé pour la déception, l'absence de nourriture, l'interdiction de boire aux majeurs européens !


J'ai aperçu quelqu'un manger un muffin, sans doute infiltré par les coulisses !

Repérage d'une "serveuse" avec un panier terriblement vide... Grand mystère de la soirée !


SMFA ou Le Revers de la Médaille




Votre correspondant préféré localisé à Boston continue ses recherches de "free-food".
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Ce fut bien triste.
Je m'attendais à des monts et merveilles, un Disneyland de saveurs internationales. L'occasion s'y prêtait: vernissage de l'exposition DISPONIBLE (prononcer à l'espagnol, -é ), collaborations d'artistes mexicains et américains accueillies au sein de la galerie de l'école du musée des beaux-arts de Boston. Premier évènement culturel de l'année scolaire: bombardement d'invitations électroniques, affiches.
Et bien non. Ce ne fut pas Disneyland, ni même Walibi.


Un bien maigre plateau de crudités et de sauces sur un petite table (ils refournissaient régulièrement les plats cependant) en duel avec une table pour les boissons, servies par un serveur du dimanche.
Et bien sûr, carte d'identité obligée et 21 ans minimum pour avoir droit à un verre de vin (qui devait très certainement être mauvais) ou une bière (américaine donc... sans goût). J'ai tourné les talons, sans même prendre le temps de prendre un verre de "pepsi no ice thanks", dégoûté.