vendredi 18 mars 2011

Lancement d'Elle Alsace, Pavillon Joséphine,le jeudi 17 mars





Deux vernisquatteuses en pantalon de cuir et fourrure de lapin cherchent le bois,un verre à la main. Le pavillon Joséphine apparaît tel un mirage parmi les fourrés. Nous avons pris l'article de "elle" sur nous pour une invitation. Soirée privée, on se faufile discrètement à l'intérieur pour écouter la fin des discours en buvant un ricard, tout de suite ça passe mieux. On apprend que nous sommes les "vraies gens" du numéro, dixit la directrice. On aurait aimé être reconnues pendant la soirée par des lectrices, mais la couche de maquillage nous garantit l'anonymat.
A peine les discours finis, le buffet décolle: un mec poêle des coquilles st jacques dans un coin, qu'il accompagne d'un "bon appétit" d'usage et d'un risotto au champignons au poil, à déguster sur une assiette en bambou bio.
La grande salle de réception est bardée de tables abondantes en denrées panachées.
Les sushis, frais, très bons, avec une petite pince en bambou.
Des verrines, dont une avec un velouté au potiron à la texture prodigieuse, une autre avec une gelée d'agar-agar à l'ail (que seuls les aveyronnais peuvent apprécier), et une autre avec peut-être du caviar dessus mais on est pas sûres.
Des points relais tartines proposent soit pesto-magret de canard-fromage fondu, fameux, soit abricot sec-fromage fondu, c'est le "tasting pv"(pour reprendre une expression du journal).
Le stand promotionnel de champagne, fidélise à mort pendant la soirée, en plus il est bon.
Le stand, pastis whisky assure pour les durs, ça vaut un petit plus.
Pour les an-alcooliques, un autre stand riposte avec des smoothies home-made en live au kiwi.
Du monde mais la salle est suffisamment spacieuse, même pour le caniche du sous-directeur. Public hétéroclite, entre les femmes Elle et les femmes de PDG alsaciens sur leur 31. Un pianiste et un saxophoniste assurent la bande-son "mauvais film de cul glauque", dixit un contact.
Là, on planait déjà pas mal.
Puis la fontaine de chocolat s'ébranla, la décadence incarnée. Les chamallows, un peu cheap, mais les madeleines ad hoc, et les fruits pour garder la ligne.
Des macarons délicats, des verrines au spéculoos à tomber, et plus personne au créneau.
On trouve même une clope à la sortie.
Là, c'est le 5/5, tant pour l'ambiance, le service, que pour la diversité et la profusion mémorable.



1 commentaire:

flanbanni a dit…

Je suis verte de jalousie.
Même les 25 euro que j'ai gagné à boire mes 4 verres de riesling à la chaufferie ne me consolent pas.