lundi 7 mars 2011

Musée d'art Contemporain de Lyon



Blaise Adilon, Portrait de Kacem Noua

Dans la cage d'escalier, un "pot pourri" de photos nous donne à voir celle-ci.
Elle résume assez-bien ce drame du mercredi 23 février.

Deux membres Vernisquat, déplacés en région lyonnaise, notent à leur programme 3 vernissages : Le musée d'art Moderne le 23, l'institut d'art contemporain de Villeurbanne le 24 et la maison du livre, de l'image et du son de Villeurbanne.
En terre inconnue, tant de perspectives prometteuses créent un enthousiasme wurthien.

Accompagnés d'une autochtone, ils arrivent en quidam.
Malgré les 3/4 d'heure de retard d'usage, les discours sont à subir.
La foule (étudiants en art nonchalants et gratin) et la physionomie du lieu semblent assez hostiles à l'installation de tables.
Comme des lapins de clapier, les VS doivent patienter, l'accès aux salles se fait post-discours.
Son accès, par des portiques-tourniquets, forme vite un goulot très désagréable.

Les gens chuchotent : "Et, c'est le rédacteur en chef de Beaux-arts magazine, làs-bas."

L'exposition laisse de marbre nos reporters : de la réalisation à gros moyen, au concept percutant chiant. En plus, ça pue l'encens.
Ils sillonnent les étages, et toujours aucune trace de buffet. Une brochette de gens bien mis se déplace d'un pas vif et sûr, sans doute vers des réjouissances très sélectives.
L'anonymat de l'équipe fera que, ce soir là, nous ne pourront jamais savoir si le buffet du carré VIP valait un 5/5.

Amère, l'équipe repart, et se console avec un saucisson sorti d'un sac. La soirée mortifiante leur fait même perdre le goût de s'aventurer aux vernissages des soirs suivants.

L'expérience nous renseigne sur le fait que les étudiants lyonnais sont capables de se déplacer sans appâts, et cela laisse perplexe.

zéro pointé.

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