Premier pas dans le hall du musée d'art contemporain, ambiance standard blanc/vitre. La foule se presse au fond dans des canapés inconfortable mais rectangulaires donc, design. On est en retard, à l'heure pour rater le discours devrai-je dire, les festivités devraient donc avoir bien commencés et pourtant rien ne bouge. Ah si, j'aperçois au loin un beignet qui dépasse de la bouche d'une visiteuse, elle design standard robe/talon. Je m'oriente grâce au taux de goinfre pour trouver la source du filon. Je tombe sur un plateau bien remplit (trop bien remplit, c'est louche) de beignet, modèle standard industriel/fade. Aspect extérieur sucre glace collé à l'huile de palme. Je croque, la chair du beignet ressemble à du rembourage de coussin, aucun goût mollesse sans surprise. Au cœur, surprise, mauvaise surprise, confiture – non, mixture – à la fraise, aspect marron terne, goût épouvantable. J'y retourne trois fois parce que j'ai faim et que ne je suis pas venu là pour rien, j'espère à chaque fois trouver une garniture nouvelle, rien à faire, il n'y a rien d'autre, trois fois je tombe sur ce pâté aromatisé pour plateau de maison de retraite. Déshonneur extrème les boissons son proposé par un bar payant, je ne m'étend pas sur la question on sait tous le mauvais goût de ce genre de formule. De temps en temps je dois l'avouer une bouteille de vodka sort du système commercial, tout le monde se lève et se l'engouffre en moins de deux, manque d'attention de ma part, je la loupe.
1 commentaire:
Ne te decourage pas !
Notre premier vernissage a Riga etait assez minable ... !
Voit ce qu'on arrive a denicher maintenant !
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