C'est en se rendant à un vrai vernissage que l'on croise par hasard un attroupement intéressant sur le trottoir. La musique pulse, c'est une boutique de fringues italiennes chères. On rentre. Malgré mes bottes en caoutchouc et le sac à dos de gendarme des années 50, une serveuse des plus aimables nous sert du champagne et des verrines de salade. Il y a aussi quelques chips et des cacahuètes. Public de blondes décolorées habillées en Morgane. Ca fait mal. La serveuse, toujours charmante, nous remet une rasade de champagne avec un clin d'oeil. Je tend le bras pour reprendre des cacahuètes mais je n'ai pas le temps, un homme fend l'espace sur du faux gazon vert. Le défilé commence. On doit attendre 20 bonnes minutes d'aller et retour de prêt-à-porter sur de la house pour pouvoir quitter les lieux sans bousculer les mannequins.
Le vrai vernissage est un fiasco évidemment. Bière payante. Sinistre habitude.
Pour Massimo :
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