vendredi 14 janvier 2011

Un livre éclate, Marianne Mispelaëre et Guillaume Barborini, Théâtre Gérard Philippe, Frouard, 13 Janvier 2011


On ne va pas à Frouard sans raisons, Vernisquat en avait une ce soir là.
Invités par carton gaufré luxueux, les envoyés spéciaux se tairont sur la qualité de l'exposition, pour ne pas maculer la si chère renommée d'intégrité de l'équipe.

Le public n'est ni expérimenté ni agressif, la pratique se fait donc paisiblement, ni concurrence ni coudes-à-coudes ne sont de mise.
Les chips, les tomates cerises et les olives sur les tables nous laissent d'abord pantois, mais sortent rapidement des pains, assez frais et pré-tranchés, un plateau de fromage (en rien exceptionnel), un plateau de jambon cru rustique qualité boucher, et un plateau de pâté de campagne, un peu lourd. Mention spéciale pour le gros bloc de comté, très appréciable.
Madeleines, clémentines et carrés de chocolat sont là pour le dessert.
Coté boisson, il faut aller se faire servir au bar, du rouge ou du blanc, tous deux acceptables. On peut être resservi sans problème.
Ce buffet sans prétention aurait obtenu un deux, si quelques accointances avec l'équipe artistique ne nous avait pas fait profiter de l'AFTER vernissage, au théâtre. Les lieux magiques étaient à nous pour une belle nuit, quelque peu surréaliste, où bière, cidre et vin coulaient à flot.
Quand vernisquat profite des loges (où des juifs furent cachés pendant la guerre) et dort sur scène, la note pour un vernissage modeste monte à 3 !


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